Intervenants

• Eric BARATAY

 Eric Baratay est membre senior de l'Institut universitaire de France et professeur à l'université de Lyon. Ses recherches portent sur l'histoire des animaux.

Publications récentes : Biographies animales (Seuil, 2017) ; Cultures félines (XVIIIe - XXIe siècle). Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021). Il a également dirigé L'animal désanthropisé : interroger et redéfinir les concepts (Éditions de la Sorbonne, 2021).

•  Florence BURGAT
  

Florence Burgat est philosophe, directeur de recherche à l’INRAE, affectée depuis 2012 aux Archives Husserl (UMR 8547 ENS-CNRS-PSL). Ses thèmes de recherche sont les approches phénoménologiques de la vie animale et, plus récemment, de la vie végétale ; la condition animale dans les sociétés industrielles ; l’anthropologie de l’humanité carnivore ; le droit animalier (épistémologie juridique). Ses recherches en cours portent sur l'inconscient animal.

Elle est notamment l’auteur de Animal mon prochain (Odile Jacob, 1997) ; Liberté et inquiétude de la vie animale (Kimé, 2006) ; Une autre existence. La condition animale (Albin Michel, 2012) ; Le droit animalier (co-écrit avec J.-P. Marguénaud et J. Leroy, PUF, 2016) ; Vivre avec un inconnu. Miettes philosophiques sur les chats (Rivages, 2016) ; L’humanité carnivore (Seuil, 2017) ; Qu’est-ce qu’une plante ? Essai sur la vie végétale (Seuil, 2020). Elle a dirigé : Penser le comportement animal. Contribution à une critique du réductionnisme, co-édition Quæ/ MSH, 2010 ; Le phénomène du vivant. Frederik Buytendijk et l’anthropologie philosophique (avec Christian Sommer), Genève, MetisPresses, 2016.)

• Georges CHAPOUTHIER

Né en 1945 à Libourne, Georges Chapouthier a exercé une double activité de neurobiologiste et de philosophe. En biologie, il a animé, pendant quarante ans, une équipe de recherche du CNRS consacrée à la psychopharmacologie et à la génétique de la mémoire et de l’anxiété chez les souris. En philosophie, il a analysé les bases de la complexité des êtres vivants et défendu la nécessité d’attribuer des droits aux animaux. Actuellement Directeur de Recherche Emérite au CNRS, il est l’auteur de nombreux articles scientifiques et de plusieurs livres grand public sur le cerveau et le comportement animal. Son dernier ouvrage : Sauver l'homme par l'animal, Odile Jacob, 2020.

• Valéry GIROUX
  

Valéry Giroux est juriste et docteure en philosophie. Elle est coordonnatrice scientifique du Centre de recherche en éthique de Montréal, où elle mène des recherches engagées en éthique animale. Elle est également professeure associée à la Faculté de droit à l’Université de Montréal et Fellow du Oxford Center for Animal Ethics. Dr. Giroux a publié un ouvrage intitulé Contre l'exploitation animale: un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles, aux éditions L'Âge d'homme en 2017. La même année, elle co-signait avec Renan Larue le livre Le Véganisme, paru dans la collection "Que sais-je?" des Presses universitaires de France. Dans la même collection, elle faisait paraître L'Antispécisme en 2020. Elle intervient fréquemment dans les médias canadiens sur des enjeux liés aux droits des animaux et au spécisme. 

• Marine LERCIER                                  

Marine Lercier est une juriste française spécialisée en droit international et européen, droits de l’homme, justice transitionnelle et droit des animaux. Elle est actuellement chercheuse pré-doctorale et doctorante (Droit International et Sécurité Humaine) à l’Université Autonome de Barcelone, où elle a enseigné le droit du bien-être animal et le droit romain. Sa thèse porte sur la protection juridique du bien-être et des intérêts fondamentaux des chevaux de courses à la fin de leur carrière depuis la perspective des études sur le travail animal et des propositions de personnification juridique des autres animaux, dans le contexte de la transformation de nos relations avec et de nos devoirs envers les animaux, en particulier ceux que nous avons domestiqués et que nous « utilisons ». Elle est également Junior Fellow pour le programme sur les Animaux et la Biodiversité du Think Tank du Global Research Network.

• Michaël LESSARD
  

Michaël Lessard est doctorant en droit à l’Université de Toronto et membre du Barreau du Québec. Titulaire d’une maîtrise en théorie du droit de l’Université de New York et diplômé de programme de droit civil et de common law de l’Université McGill, il a travaillé plus de deux ans comme avocat-recherchiste à la cour d’appel du Québec. Ses travaux portent principalement sur le droit des personnes, le droit animalier, le droit de la famille, le sexisme langagier et les violences sexuelles et conjugales.

• Michèle LIS-SCHAAL

Magistrat depuis1984, titulaire d’une maîtrise de droit privé, du certificat d’aptitude à la profession d’avocat, d’une maîtrise en histoire de l’art et d’un diplôme universitaire de criminalistique de l’université Paris-Descartes, Michèle LIS-SCHAAL a exercé de nombreuses fonctions au sein de la magistrature.

Elle a alterné des fonctions pénales et des fonctions civiles, passant de l’application des peines à une chambre civile puis à l’instruction pour devenir Présidente de la cour d’assises des Alpes Maritimes et du Var.  Elle exerce depuis 2016 la présidence d’une chambre commerciale, d’abord à la cour d’appel de Paris puis, depuis septembre 2019, à la cour d’appel d’Aix-en-Provence dans la chambre en charge des procédures collectives. Dans le cadre du diplôme universitaire de criminalistique, elle a écrit un mémoire sur « La preuve dans la procédure criminelle française » et a participé en qualité de Présidente de la cour d’assises à l’écriture d’un ouvrage intitulé Guide pratique de l’expertise de justice, paru dans la collection « Bibliothèque de l’avocat » aux éditions LEXTENSO. Son expérience de Président de cour d’assises l’a amenée à participer à plusieurs colloques et formations portant sur les experts et la notion d’intime conviction.

Affectionnant le monde animal, Michèle LIS-SCHAAL a notamment suivi, en 2019, la formation « L’animal et le droit : statut, protection et sécurité alimentaire » à l’Ecole nationale de la magistrature de Paris, au titre de la formation continue des magistrats. Elle est également l’auteur d’un article intitulé « Les animaux ont-ils des droits ? », publié au mois de septembre 2021 sur Actu-Juridique et aux Petites Affiches.

• Pauline MALLEJAC

Doctorante contractuelle en droit public, Pauline Malléjac travaille sur « Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté » sous la direction du Professeur Ariane Vidal-Naquet au sein de l’Institut Louis Favoreu – Groupe d’Études et de Recherches sur la Justice Constitutionnelle à la Faculté de Droit et de Science politique d’Aix-Marseille Université. Elle assure également une mission d’enseignement en droit constitutionnel, en droit administratif général, en droit des libertés fondamentales et en contentieux constitutionnel.

• Stéphane PESSINA

Maître de conférences H.D.R. en droit privé à l’Université de Rouen-Normandie. Enseigne depuis 1998.

Partant de questions relatives à la protection des expressions culturelles traditionnelles des peuples autochtones par d’éventuels droits de propriété intellectuelle dont il questionne la pertinence, il a élargi ses recherches aux savoirs traditionnels et aux ressources génétiques associées, puis à diverses autres problématiques qui intéressent les peuples autochtones dans le Monde (Le statut des peuples autochtones. À la croisée des savoirs, S. PESSINA DASSONVILLE (dir.), Karthala, Paris, 2012).

Au-delà, il analyse, à l’aide des outils de la pensée complexe (Edgar Morin) et de la mésologie (Augustin Berque), les mouvements de patrimonialisation/personnification des milieux de vie sur Terre en s’interrogeant sur la montée en puissance des droits de la Nature au profit des entités du monde des minéraux, des végétaux et des animaux autres qu’humains.

Ainsi, il réinterroge diverses notions cardinales (personne, chose, patrimoine, propriété, accès, savoir, tradition, culture) et abandonne la logique dualiste qui sépare les êtres humains de la Nature afin de développer une cosmo-vision complexe, à la fois globale, interdépendante, responsable, sobre et solidaire pour nous recosmiser et préserver les droits des générations présentes et futures à vivre en harmonie avec notre Terre-Patrie.

• Gilles RAOUL-CORMEIL

Gilles Raoul-Cormeil est Professeur de droit privé à l’Université de Brest. Il enseigne le droit approfondi des majeurs protégés et a consacré à cette branche du droit articles et notes de jurisprudence. Il a aussi codirigé 5 ouvrages collectifs :

Majeurs protégés : bilan et perspectives, De la loi n°2007-308 du 5 mars 2007 à la loi n°2019-222 du 23 mars 2019, et après ? (Actes des Colloques : Brest, Caen et Grenoble, 8 mars, 5 et 26 avril 2019), LexisNexis, Hors collection, 2020, 454 p., coord. avec M. Rebourg et I. Maria; La vie privée de la personne protégée. In memoriam Thierry Verheyde (Actes du Colloque de Caen, 7 avril 2017), éd. Mare et Martin, coll. droit privé & sciences criminelles, 2019, 527 p., coord. avec A. Caron-Déglise; Éthique et conditions de la fin de vie (Actes du Colloque international de Caen, 19-20 mars 2015), éd. Mare et Martin, coll. Sciences & Droit, 2016, 414 p., coord. avec A. Batteur; Le patrimoine de la personne protégée (Actes des Colloques de Bordeaux et Caen, 7 février et 21 mars 2014), LexisNexis, Hors collection, 2015, 382 p., coord. avec J.-M. Plazy; Nouveau droit des majeurs protégés. Difficultés pratiques (Actes du Colloque de Caen, 17 juin 2011), Dalloz, coll. Thèmes & commentaires, 2012, 294 p.

Ses recherches sur la vulnérabilité l’ont conduit à rédiger 3 articles en droit animalier :

« L’animal domestique du majeur protégé », in F.-X. ROUX-DEMARE (dir.), L’animal et la santé, éd. Mare et Martin, Juill. 2021, p. 263 à 274. Étude développée in Petites affiches, n°88 du 5 mai 2021, p. 9 à 17; « L’animal d’élevage saisi par le droit animalier et le droit civil : la nécessité d’une approche catégorielle », in F.-X. ROUX-DEMARE (dir.), L’animal : approche catégorielle (Actes du colloque de Brest, 7 nov. 2019), éd. Mare et Martin, à paraître. Étude développée in Petites affiches, n°4 du 6 janv. 2021, p. 5 à 18; « L’animal sacrifié à la science »,in C. PUIGELIER et P. MAZEAUD (dir.), Louis Pasteur, Imagination et droit (Académie des sciences morales et politiques), éd. Mare et Martin, coll. Science & droit, 2015, p. 229 à 276. Étude écrite avec A. QUESNE.

• Laëtitia ROMEIRO-DIAS

Née le 15 janvier 1981, Laëtitia ROMEIRO-DIAS grandit dans le Val de Marne et suit des études de droit, pour décrocher un master 2 en bioéthique. Elle commence sa carrière comme responsable des marchés publics dans le secteur du logement social et devient ensuite Directrice d’une fédération professionnelle dans le secteur du bâtiment, apportant son expertise de conseil juridique aux TPE et PME de la fédération et en mettant en place des actions de lobbying au niveau national. En 2017, Laëtitia ROMEIRO DIAS devient Députée de la troisième circonscription de l’Essonne, Commissaire aux affaires sociales de l’Assemblée Nationale et membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Elle est rapporteur de la loi bioéthique, dépositaire et rapporteur de la loi contre la maltraitance animale et co-rapporteur d’un rapport parlementaire sur les menstruations qui s’inscrit dans son action globale pour la santé des femmes.